#esanté: la médecine deviendra-t-elle préventive grâce au numérique ?


A l’heure où Apple semble vouloir faire passer les montres et autres bracelets connectés dans une nouvelle dimension, en définissant à la fois de nouveaux usages et de nouvelles attentes au sein du grand public, les données de santé apparaissent plus que jamais comme une mine d’or susceptible de révolutionner le monde de la santé.

Sante numeriqueLe think tank Renaissance Numérique vient de publier un livre blanc (“D’un système de santé curatif à un modèle préventif grâce aux outils numériques“), offrant 16 propositions concrètes pour bâtir une politique publique d’e-santé. Parmi elle, l’organisation d’une concertation nationale entre la CNIL, les représentants des assurances et les associations de patients et consommateurs, pour encadrer le risque de pratiques bonus-malus santé qui pourraient induire des inégalités dans l’accès aux soins.

Les assureurs vont-ils vraiment ajuster les prix en fonction de l’hygiène de vie de l’individu ? Voire de son génome ?
Faudra-t-il justifier d’un bon patrimoine génétique pour obtenir un emprunt  bancaire ?
Le cas échéant, de telles dérives pourraient-elle faire émerger des contre-pouvoirs ?

Cette transformation numérique du monde de la santé ne s’arrête pas à ces enjeux de vie privée mais constitue également une formidable opportunité : transformer une médecine curative en médecine préventive.

L’éditeur de solutions analytiques SAS peut témoigner de nombreuses initiatives de e-Santé très avancées en France et à travers le monde.
Le ministère de la santé en Nouvelle-Zélande utilise par exemple l’analytique pour étudier les malades du diabète, afin de comprendre les prédispositions de cette maladie et donc prévoir qui pourrait être touché.
En Norvège, l’hôpital Nordland s’appuie quant à lui sur l’analytique de SAS pour diminuer les risques d’incidents de traitement (comme les erreurs de médication, les infections nosocomiales…etc.)


 
 

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