Les difficultés de créer sa #startup
Au sommaire :
  1. Affronter la peur de l’échec
  2. Le parcours du combattant


Il y a deux façons de créer une entreprise. Faire ce qu’on sait faire ou faire ce qu’on rêve de faire. C’est mon histoire. Sortir du principe de réalité pour vouloir changer le monde. Après une première expérience réussie dans le service aux entreprises et une revente honorable, j’ai osé chercher dans l’intime un projet qui me tient à cœur. Développer une plateforme d’échange et de partage complètement sécurisée et accessible par la télévision comme une chaine TV.

Affronter la peur de l’échec

On nous promet souvent l’échec. Facile. On part avec le projet de refaire le monde et on finit rattrapé par la réalité. On s’accommode, on s’arrange, on fait des compromis et on trouve sa place. L’inverse est plus difficile. Sortir du conformisme, remettre en cause la reconnaissance acquise, l’aisance matérielle. Pourquoi ?

Se rater et se décevoir, toucher ses limites, aller taper son seuil d’incompétence ?startup idee

Il faut pouvoir lâcher prise, oser tout recommencer, accepter une mise en danger, aller vers l’inconnu en entrainant d’autres avec soi. Corneille nous l’explique si clairement : « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».

Le parcours du combattant

Présomptueux, orgueilleux ? Non, l’entrepreneur se ressent comme un usurpateur … et s’il l’oubliait, on le lui rappellera souvent. Les banques d’abord, les institutionnels ensuite … on vous encourage toujours par devant, avec un enthousiasme convenu, mais il y a peu de mains tendues, et une force opaque qui veut que chacun reste à sa place, qu’aucune tête ne dépasse, qu’aucun rêve n’est l’impudence de vouloir se réaliser.

Entreprendre c’est endosser les habits de Don Quichotte. Merci monsieur Cervantès, je conçois que l’entrepreneur est un homme du XVIIieme, un découvreur de terres inconnues. C’est notre beau drame. Quitter un port confortable, prendre la mer, sans connaitre ni la route ni le retour, avec bien peu de pitance pour un tel voyage.

L’entrepreneur fait partie des derniers poètes, des derniers romantiques et toutes les forces s’opposeront à votre startup. Les moments de doutes, les nuits sans sommeil à travailler, les nuits sans sommeil à ne pouvoir calmer ses angoisses ou ses pensées, les nuits sans sommeil à douter que demain est un autre jour, demain sera encore et toujours la même tragédie.

La start-up est une initiation pour accéder à sa modernité, comme un passage à l’âge adulte, du rêve concrétisé en réalité. Apprendre son métier en remettant sans cesse à l’ouvrage ses idées, créer de la valeur pour les autres et trouver son marché.


 
 

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