Comment lancer sa start-up aux États Unis ?
Au sommaire :
  1. Les étapes à l’ouverture d’une start-up aux États-Unis
  2. Le visa de travail aux USA
  3. Le capital minimum pour sa start-up aux Etats-Unis
  4. Les documents requis
  5. L'entretien à l'ambassade


Les étapes à l’ouverture d’une start-up aux États-Unis

Le rêve de beaucoup d’entrepreneurs, créer et réussir dans la Silicon valley, le berceau des grandes réussites d’aujourd’hui.

Savoir comment lancer sa start-up aux États-Unis lorsque vous êtes un entrepreneur est indispensable afin de mettre toutes les chances de votre côté pour réussir votre projet professionnel. La première chose à faire pour lancer sa start-up aux États-Unis est d’obtenir un visa qui permettra d’y travailler. Il existe différents types de visa en fonction de la situation professionnelle et des objectifs que l’on se fixe. Pour autant, d’après un cabinet d’avocats ayant pignon sur rue à New York dans le conseil de l’immigration professionnelle pour les Français, le visa E2 est une solution séduisante.

Le visa de travail aux USA

En effet le visa E2 a pour objectif d’attirer les capitaux des investisseurs aux États-Unis, il offre des conditions très avantageuses grâce aux accords signés entre les États-Unis la France et d’autres pays. Ce visa est bien différent de la demande ESTA, lui étant destiné aux touristes en séjour 90 jours consécutifs au maximum. Ainsi cet accord nécessite que lors de la création d’une société américaine, celle-ci soit détenue au minimum à 50 % par un citoyen Français. Ainsi, si la constitution du capital fait appel à des business Angel, ceux-ci devront être de nationalité française afin de respecter la règle des 51 % minimums de capital détenu par des Français.

La procédure pour lancer sa start-up aux États-Unis ne nécessite pas en réalité l’obtention du visa E2 préalablement à la création de la société sur le sol américain. Ainsi il est tout à fait possible de débuter son activité commerciale au nom de cette entreprise, il faudra toutefois prouver le versement du capital à l’administration américaine.

Le capital minimum pour sa start-up aux Etats-Unis

En général, le capital minimum requit et de 100 000 $, même si ce montant peut varier en fonction de l’activité ou du secteur de la start-up. La loi américaine exige que ce capital soit réellement utilisé au bénéfice de la start-up, et non bloqué sur un compte en banque.

Le capital devra donc servir au lancement de la start-up, l’entrepreneur devra clairement prouver qu’il a engagé des frais, tels que le paiement d’un bail commercial, ou encore l’embauche de personnel sur place. Les autorités américaines sont très pragmatiques, et même s’il existe un risque inhérent à ce type d’investissement, l’entrepreneur aura toutes les chances d’obtenir son visa s’il est capable de prouver que sa société est en mesure d’assurer son activité commerciale, en un mot qu’il ne lui manque que le précieux sésame, le visa E2.

Les documents requis

Parmi la liste des documents requis par l’administration afin de lancer sa start-up aux États-Unis figurent en premier lieu un business plan sur cinq ans. Ce document écrit devra comporter les prévisions en termes de dépenses et de recettes de la nouvelle start-up. Rassurez-vous, ce business plan ne vous engage pas, quand bien même vous n’attendriez pas les prévisions, cela ne vous empêchera pas d’obtenir votre visa. Les avocats spécialisés conseillent d’inclure dans ce business plan une levée de fonds, ou encore un appel à des capitaux privés. Dans votre dossier de demande de visa E2, document indispensable pour lancer une start-up aux États-Unis, il faudra aussi inclure la charte organisationnelle de votre structure, un organigramme précisant les postes des membres présents et futurs ainsi que leurs prérogatives.

L’entretien à l’ambassade

Enfin, afin d’obtenir le précieux visa nécessaire au lancement d’une start-up aux États-Unis, il faudra se rendre à l’ambassade des Etats Unis pour un entretien avec le conseiller économique. C’est une étape importante, déterminante pour le succès de votre projet. En effet cet entretien a pour objectif d’assurer aux autorités américaines que vous maîtrisez sur le bout des doigts votre projet et votre sujet. Il faudra donc le préparer sur les bouts des doigts afin de convaincre que votre projet de start-up n’est en réalité une société fictive. Si la start-up est montée par plusieurs associés, alors c’est le dirigeant qui effectuera cet entretien, et son succès ou non conditionnera la délivrance d’un visa pour les autres associés.


 
 

Commentaires fermés.