Oracle attaque et demande quelques milliards de dollars à Google


L’affaire remonte à l’année dernière. En 2009, Oracle rachète Sun Microsystems, l’éditeur de JAVA. Il prend alors le contrôle des différents brevets possédés par son ancien rival, dont le langage JAVA et son API (java sun doc). Oracle a ensuite attaqué des sociétés ayant violé sa propriété intellectuelle, comme Google qui aurait enfreint des brevets logiciels portant sur la technologie JAVA.

Oracle juge que Google a “en connaissance de cause, directement et à plusieurs reprises violé la propriété intellectuelle d’Oracle“, dans le développement d’Android, le système d’exploitation pour téléphones mobiles de Google.

C’est ainsi, en aout 2010, Oracle porte plainte contre Google et lui réclame une indemnisation de 6.1 miliards de dollars pour dommages et intérêts (un record pour la justice d’ailleurs si cette demande avait été validée). oracle vs googleCependant, ce montant a du être nettement revu à la baisse : Oracle a dividé par cinq ces prétentions financières. La société californienne réclame « simplement » désormais 202 millions de dollars pour violation de brevet et 960 millions pour infraction à la propriété intellectuelle.

Après deux rencontres sans succès entre les CEO des deux groupes imposées par la justice le 19 et le 21 septembre, à ce jour, aucun accord à l’amiable a été . “La Cour est encline à imposer une médiation aux deux parties“. C’est par ces mots que le juge William Alsup a exprimé cette demande, dans un courrier destiné au tribunal californien qui gère le dossier. Si les deux géants ne parviennent pas à se mettre d’accord, le procès s’ouvrira le 31 octobre.

Il reste donc encore un mois pour que les négociateurs d’Oracle et de Google établissent un accord amiable qui permettrait à chacun d’éviter un long et coûteux procès.

De son côté, Google estime que s’il y a eu un préjudice pour Oracle, il ne dépasse pas les 100 millions de dollars. Verdict dans quelques mois..

Historiquement, on peut remonter à la fin des années 1991 où Sun Microsystems avait intenté un procès à Microsoft, qu’elle accusait d’utiliser son langage d’une manière trop limitative. En 2001, les deux entreprises avaient conclu un accord à l’amiable. Microsoft avait versé 20 millions de dollars à Sun, mais cessé d’inclure Java par défaut dans son système d’exploitation Windows.

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