#Sweepin, une histoire d’amitié autour d’un projet innovant
Au sommaire :
  1. Une complémentarité idéale pour créer une entreprise
  2. Un soutien indispensable
  3. Réseauter
  4. Courir après le temps
  5. Le stress du lancement


Il est des rencontres, dont vous savez instantanément qu’elles seront fructueuses. Celles, de longue date ou plus récentes, qui ont permis de constituer l’équipe sweepin, sont de celles-ci.

Une complémentarité idéale pour créer une entreprise

sweepin application creation entrepriseMettez dans une même pièce un développeur, un graphiste, une responsable communication et un chef d’entreprise, mélangez le tout et vous obtenez le cocktail idéal pour mener à bien un projet.
L’idée, c’est Johan, le développeur de l’équipe, qui en est à l’origine. Expert web et mobile depuis plusieurs années, il a été chargé par l’agence dans laquelle il était employé à l’époque, de travailler sur la technologie naissante iBeacon. Et assez rapidement, il y a vu des perspectives de développement très prometteuses. L’idée d’une appli basée sur la micro-géolocalisation est ainsi née. Il aura ensuite fallu travailler un an et demi durant, avant la sortie de Sweepin, aujourd’hui imminente.
L’avantage de notre équipe, outre le lien affectif qui l’unit sans conteste, c’est surtout qu’elle réunit au moins trois piliers indispensables de la création d’entreprise : la technique, la gestion et la communication. Manque néanmoins peut-être un spécialiste de la finance, élément très utile lorsque vous décidez de vous engager dans une telle aventure…
C’est aussi tout l’intérêt de se tourner, comme nous l’avons fait, vers des structures comme les incubateurs.

Un soutien indispensable

Intégrer un incubateur n’est pas une chose simple. Il est en effet nécessaire de monter un dossier, qui implique de démontrer l’aspect innovant de l’activité, mais aussi la faisabilité du projet, de travailler sur le business plan, d’évaluer le besoin en fonds. Enfin bref, divers aspects auxquels vous ne pensez pas d’emblée lorsque vous créez un produit. Cette étape du parcours est néanmoins très utile puisqu’elle nous a permis d’évaluer les obstacles à franchir. Et ils sont nombreux !

Une fois l’étape de l’incubation franchie, il faut avouer que la structure, en l’occurrence Premice Bourgogne, se révèle un soutien très efficace dans de nombreux domaines : suivi du projet, propriété intellectuelle, aspects juridiques, recherche de financement…

Réseauter

Dans un incubateur, vous rencontrez du monde et croyez-moi, c’est très important. Non seulement, vous rencontrez des porteurs de projets confrontés potentiellement aux mêmes difficultés que vous et du coup, vous vous sentez moins seuls, mais vous rencontrez aussi des personnes, qui vous permettent de constituer un réseau.
Et le réseau est sans nul doute, une aide précieuse, lorsque vous portez un projet d’entreprise. Quand vous débutez, vous croyez être seul au milieu du monde mais progressivement, vous vous apercevez qu’untel connaît quelqu’un qui peut vous accompagner sur tel aspect de votre projet et ce dernier connaît lui-même une autre personne capable de vous soutenir sur tel autre aspect. Au fur et à mesure des mois qui avancent, Sweepin tisse ainsi un véritable réseau, qui lui offre des bases solides avant son envol.
Le réseau est également un levier essentiel dans l’atteinte de certains objectifs de votre plan de communication. Quand vous créez une entreprise, vous êtes dans la nécessité de la faire connaître. Et, plus vous disposez de relais, mieux c’est.

Courir après le temps

Les premiers mois ont été consacrés au développement de l’application. La technique a donc mobilisé toutes les forces vives pour permettre de donner vie à une application complète et ergonomique, intégrant de multiples fonctionnalités, et graphiquement aboutie. Mais il faut le savoir, dans le domaine des nouvelles technologies, tout ce qui est presque fini, n’est en fait jamais fini.
Entre les bugs à résoudre, les fonctions à ajouter et divers autres aspects techniques à prendre en compte, on se retrouve très vite à courir après le temps. Car, certes nous sommes partis d’une idée, mais dès lors qu’elle s’est matérialisée, il a bien fallu, à un moment, décider de se lancer.
Parfois, un élément extérieur vous y oblige, comme l’arrivée annoncée d’un concurrent sur le marché par exemple… A ce moment-là, oui, on décide de tout accélérer : le lancement, la stratégie de communication qui va avec, le développement commercial. Tout s’enchaîne à une vitesse folle au point que sans vous y attendre, vous finissez par dormir moins de quatre heures par nuit et encore, parce qu’il faut quand même bien dormir un minimum…

sweepin application nouveaute

Le stress du lancement

A l’heure où j’écris, nous sommes à quelques jours du lancement. L’appli est en attente de validation sur l’AppStore et la campagne médias est enclenchée. Les interviews se multiplient, les vérifications techniques aussi et le développement commercial bat son plein, avec la négociation de partenariats et contrats. Toute l’équipe tourne à plein régime et se trouve même, ne le cachons pas, en surrégime. Soyons honnêtes, sur ce coup, heureusement qu’un lien affectif nous unit, parce que la tension est quand même à son comble. Nous le savons, dans quelques jours, cette tension retombera, et puis, ce sera Noël et dans notre cas, nous pourrons dire que nous avons eu un chouette cadeau : l’appli sera sortie.

A propos de Johan.

Titulaire d’un master en base de données et intelligence artificielle de l’Université de Bourgogne, Johan Jégard est un expert technique dans les domaines du mobile et du web. Il a notamment travaillé pour de grands groupes nationaux et internationaux au sein d’une agence de marketing mobile parisienne en tant que chef de projet technique. Porteur du projet Sweepin, il est également le principal développeur de l’application.

A propos de Lise (auteure de l’article)

Forte de plus de dix ans d’expérience dans le domaine de l’information et de la communication, Lise bénéficie d’un parcours couvrant à la fois les techniques journalistiques, documentaires et de communication traditionnelle comme numérique. Elle est notamment co-auteure de l’ouvrage collaboratif « Maîtriser la veille pour l’intelligence scientifique » (2013) et dispense également des cours au sein du département Information-Communication de l’IUT de Dijon.


 
 

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