#Cloud Computing et retour sur investissement !
Au sommaire :
  1. Optimisation structurelle et opérationnelle
  2. Economies d’échelles
  3. Le cloud comme accélérateur des performances
  4. Risques de la décentralisation
  5. Dépendance du réseau


Le taux d’équipement informatique des entreprises françaises a connu une forte croissance. Début 2013, La quasi-totalité des entreprises (toutes tailles et secteurs confondus) sont connectées à internet et par conséquent équipées de ressources informatiques. Dans cet environnement porteur, le cloud est une véritable rupture pour les éditeurs et fournisseurs situés sur le secteur de l’I.T. Calquant le « business model » des, anti-virus les solutions et logiciels sont maintenant axés sur des abonnements ou sur la facturation à la demande. Le constat que se posent aujourd’hui les chefs d’entreprise est le suivant : le monde évolue vite et je me dois en tant qu’entreprise d’évoluer à la même vitesse que lui. C’est dans ce contexte que le cloud prend toute sa puissance.

Optimisation structurelle et opérationnelle

Le cloud est une solution qui permet dans un premier temps d’accroitre la connectivité dans l’organisation.
A travers le réseau, l’employé va pouvoir augmenter sa flexibilité. Il pourra accéder et traiter ses données de n’importe où et à tout moment de la journée. Avec l’apparition de nouveaux terminaux (Smartphone, tablette), la mobilité est un phénomène qui est devenu au cœur de la productivité d’un salarié. Selon une étude réalisée par Cisco en 2010, 56% des salariés français estiment qu’être physiquement présent au bureau n’est plus indispensable pour être productif.

collaboration cloud computing

Nous constatons également que le développement du « Home Working » (travail à la maison) permet d’améliorer l’efficience du salarié sur son poste de travail. Le développement des applications pour améliorer le travail collaboratif (Sharepoint, messagerie, visio…) est une évolution logique de ce phénomène. Avec le cloud computing, ces applications deviennent incontournables, rapides et efficaces notamment pour le management de projet. Les TPE/PME peuvent donc aujourd’hui accéder à ces services et ces solutions qui auparavant étaient réservés aux sociétés du CAC 40 (partage d’agenda, visioconférence, le partage et le stockage de données en ligne, portails d’entreprise, intranet).

Le premier retour que l’on observe suite à une intégration est donc un accroissement de la mobilité et de la flexibilité des salariés. Il possède un environnement de travail adapté aux évolutions technologiques (multi-équipement, connectivité) et sociologiques (recherche de la mobilité). C’est également un environnement qui évolue puisque les infrastructures et solutions sont toujours à jour. Cela va vous permettre d’améliorer l’attractivité de vos recrutements sur des jeunes talents.

Economies d’échelles

Ils existent plusieurs points de convergence dans les approches du MSIT, de Microsoft et Gartner. Aujourd’hui, le cloud est caractérisé comme une solution à la demande, illimitée et facturée selon la consommation de ou des utilisateur(s). Cela permet aux entreprises de se développer toute en limitant leurs investissements informatiques. Les coûts liés à l’utilisation du SI sont partagés et échelonnés. L’achat d’une solution complète comprenant (serveurs, connectiques, ordinateurs, licences…) n’est plus nécessaire. L’amortissement lié à l’achat des serveurs peut également être supprimé du bilan comptable. Nous passons donc avec le cloud sur un mode de souscription et donc une rémunération des services lissées dans le temps versus un mode CAPEX/OPEX qui désigne les coûts courants liés à l’exploitation des produits et solutions.

C’est un point important qui constitue un argument clé de tous les fournisseurs actuels de cloud computing. Cette technologie permet donc de supprimer les investissements et de les remplacer par un système de facturation différente. Vous payez que pour les services utilisés. L’entreprise réalise donc des économies d’échelles.

Le cloud comme accélérateur des performances

croissance cloud computing

Le cloud est un outil qui permet dans un premier de créer de la richesse puisqu’il est en lui même un générateur d’emplois et de valeur depuis quelques années. Il est également un secteur de croissance pour tous les secteurs de l’économie puisqu’il permet de transformer, de dynamiser nos entreprises et par conséquent leurs marchés. La croissance par le numérique et par le cloud améliore la compétitivité, l’innovation et l’ensemble des processus de nos organisations. Il est un support et un outil que l’on utilise pour définir ses orientations stratégiques et se différencier de ses concurrents. Il est par contre difficile de quantifier ce phénomène. Dans les années à venir, nous devrions avoir des analyses quantitatives sur ce sujet.

Risques de la décentralisation

Le risque majeur dans la décentralisation et l’externalisation d’un service est incontestablement la perte de contrôle. Dans les négociations entre client et fournisseur, les sujets sensibles comme les défaillances, l’indisponibilité ou la perte de contrôle ne sont que trop peu abordés. Pour les éviter, il faut au préalablement réaliser une veille concurrentielle détaillée des offres proposées et se poser ensuite les bonnes questions sur la sécurité des données ou les engagements du fournisseur.

Dépendance du réseau

Les infrastructures de cloud computing dépendent principalement d’internet. Malgré les nombreux avantages cités ci-dessus, il est important de rappeler que le travail hors connexion n’est plus possible  avec cette technologie. Vous ne pourrez tout simplement plus récupérer et exploiter vos données.


 
 

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